« Bruges, impressions soleil absentThorigny-sur-Oreuse : les aratoires »
« Bruges, impressions soleil absentThorigny-sur-Oreuse : les aratoires »

2 commentaires

Commentaire de: Jacques Laschet [Visiteur]  
Jacques Laschet

Merci, Jacques pour ces nouvelles photos du Muséum

Super ! Je vois que ton rapport au Muséum fait cascade sur trois générations.

L’âge de Kiki fait rêver, mais je me demande si, en liberté, il n’aurait pas pu vivre plus longtemps encore. Question qui restera sans réponse.

Quant à la question de la préservation de la biodiversité, elle est trop vaste et angoissante. Il y a l’exigence d’un effort de tous, et plus encore, si l’on veut que l’espèce humaine ne soit pas elle-même reléguée sous peu à la galerie de l’Evolution… mais alors qui viendra nous visiter ?

Avec l’espoir utopique, que de nombreuses générations puissent nous suivre encore…

14/08/2020 @ 21:49
Commentaire de: Jac Lou [Membre]

Réponse à la “question qui restera sans réponse” posée par Jacques Laschet qui se demande “si, en liberté, [Kiki] n’aurait pas pu vivre plus longtemps". Jacques, si on se réfère à ce qu’on sait de ces tortues (voir le lien wikipédia sur les tortues géantes des Seychelles que j’ai ajouté) il n’est pas impossible que Kiki ait pu vivre plus longtemps dans son île, à condition de ne pas avoir le même “accident de parcours” qui l’a fait mourir - ou un autre.

Concernant l’interrogation sur la nécessité ou l’opportunité de maintenir des animaux en captivité, j’ai suggéré que les zoos permettent la préservation éventuelle de quelques individus d’espèces très menacées. J’ajouterai qu’ils ont aussi un rôle pédagogique en présentant au public de “vrais animaux", ce qui peut mieux faire comprendre et accepter la nécessité et l’urgence de les protéger avant qu’ils disparaissent. Parler de biodiversité c’est savant et c’est bien, mais c’est abstrait. En revanche, montrer un jeune orang qui joue comme un enfant c’est concret et émouvant et c’est un pas vers la volonté de ne pas participer à l’extinction de son espèce en n’achetant pas - par exemple - une certaine crème sucrée au goût noisette ou un salon de jardin en bois exotique. Pour ma part j’accepte l’existence des zoos dans une démarche pragmatique : on “sacrifie” quelques individus en les maintenant en captivité pour que le plus de monde possible prenne conscience de la fragilité de l’espèce dont les captifs sont les représentants et de l’urgence à intervenir pour éviter le désastre final. Bien sûr, dans un monde idéal, tous les animaux seraient égaux, mais nous savons que dans le monde réel certains sont plus égaux que les autres… ;)

16/08/2020 @ 18:16


Formulaire en cours de chargement...