Musique : Joseph Haydn (1732-1809)
Pour un musicien, il n'est sans doute pas facile de se faire un nom quand l'époque est peuplée de géants... Joseph Haydn y est parvenu et il a réussi à s'introduire dans la "cour des grands". Toutefois ses biographes n'ont pas recours au terme "génie" pour le qualifier. Mon cahier d'Histoire de la Musique lui rend un court hommage que j'ai augmenté par des liens vers les auditions des oeuvres et vers la biographie des auteurs cités dans le texte. Les noms des auteurs mènent sur Wikipédia et les titres des oeuvres conduisent sur Youtube (*). Pour voir la liste des chapitres précédents : clic
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Haydn est un musicien autrichien et plus précisément viennois. Né en 1732 à Rohrau en basse Autriche, il a passé l'essentiel de sa vie à Vienne et y est décédé en 1809. Issu d'une famille modeste - son père était charron -, il étudie avec le poète d'origine italienne, installé à Vienne, Pietro Métastase et le compositeur également d'origine italienne Nicola Porpora. Il débute comme musicien ambulant avant d'être engagé par des familles nobles. Il restera presque trente années, depuis l'âge de vingt-cinq ans, au service des Esterhazy, comme maître de chapelle (un peu comme un "serviteur en chef"). Ses musiciens parlaient de lui en disant "le bonhomme Haydn" ou encore le "père Haydn", parce qu'il fut, semble-t-il, toujours de bonne humeur.
Les Esterhazy étaient de grand "consommateurs" de musique. Cela explique qu'ils aient "favorisé" la grande productivité de leur employé-protégé. Ne rechignant pas à la tâche, Haydn a écrit plus de cent symphonies ! Il est souvent appelé "le père de la symphonie classique". Mais en plus des symphonies il a écrit également toutes sortes de pièces musicales : des trios , des quatuors à cordes, forme musicale dont il est le créateur, des concertos, des oratorios, des messes, ces dernières étant cependant ses oeuvres les moins enthousiastes. Ces exemples n'épuisent pas le catalogue des oeuvres de Haydn, le 📃 catalogue Hoboken, qui en recense plus de 750.
Après la mort de son prince protecteur, Haydn se rend par deux fois à Londres où il reçoit un très bon accueil. Entre temps, en 1792, il accepte Beethoven pour élève à Vienne. À la fin de son second séjour londonnien, en 1795, il rentre définitivement dans sa ville de Vienne où il compose encore deux oratorios et, malade et fatigué, un dernier quatuor qui restera inachevé. Chez Haydn "c'est la première fois que l'air et la lumière entrent dans la musique". En d'autres termes, Haydn accorde de l'importance aux silences.
Audition : ♫ Adagio : 2ème mouvement du quatuor en Si b Majeur op.76 n.4 dit « Lever de soleil » (no 78 du catalogue Hoboken)
Audition : ♬ Finale de l'Oxford symphony (symphonie n° 92) où l'on reconnaîtra deux thèmes respectivement en Sol Maj et en Ré Maj.
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L'original aux feuilles jaunies par le temps (1 page)
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À suivre... Christoph Gluck (1714-1787)
1 commentaire

Merci Jacques pour cet hommage.
Tout à fait d’accord pour déclarer Haydn génial : on est toujours sur la chaussée des géants…
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