Je puis te confirmer que mon œil était nu, mais ce que j’ai oublié de te dire est que le disque solaire apparaissait au travers un banc de brume qui a fait office de filtre, et que donc ma rétine en a réchappé…
Mon œil était vêtu de nuées, en quelque sorte.
[Réponse à Jacques Laschet : “Tu ne m’avais pas cru"]
Je n’ai pas de souvenir précis aussi lointain, mais je pense que j’ai pu contester en effet l’éventualité d’une observation *à l’oeil nu* du Soleil à cause du danger que cela réprésente pour la rétine. C’est ce que je rappelle dans le billet :
Observer éclipses, taches solaires et transits (clic)
La seule situation où l’on peut observer _à l’oeil nu_ est celle où l’on utilise une projection de l’image du Soleil avec un sténopé par exemple. Dans toutes les autres situations on utilise un filtre. Accorde moi que l’oeil n’est alors pas “nu", il est habillé. Cependant je ne suis pas à l’abri d’avoir dit une ânerie un jour ou l’autre car souvent Jacques varie, bien fol qui s’y fie…
Beau travail documentaire !
Sur une vue aérienne montrant les travaux en cours, on a l’impression que les travaux de terrassement ont sculpté un avion de chasse. Parfois mon imagination déborde…
Un jour j’ai pu te dire avoir vu dans les années ‘90 une grande tache solaire parfaitement visible à l’œil nu. Tu ne m’avais pas cru… Sur cette vue elle est pourtant déjà d’une belle taille.
Mes parents avaient un bar (chez Pierrot )à l’angle de la rue Aragon et de l’avenue, nous avons été expropriés en juin 1962.
J’ai vécu en 1960 les manifestations des algériens de Paris.
Je me rappelle de la caserne qui se trouvait de l’autre coté de l’avenue sur Courbevoie.
Je n’ai pas réussi à trouver des photos ou des plans de cette époque.
Merci pour votre beau travail de mémoire.
Dominique (je suis né en 1953)
Aidé avec ce livre pour ajouter la connaissance
La chance! Je n’ai jamais réussi à “capter” le rayon vert, pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé depuis que l’on m’a conté cette légende. Seb fait partie de la bande de chanceux.
Bonjour. J’ai découvert hier deux affiches de mille neuf-cent-trente-six et trente-sept annonçant la fête foraine du pont de Neuilly à La Défense organisée par les villes de Courbevoie et Puteaux.
Cela signifie que dès l’interdiction de Neuilly, a fête s’est déplacée de l’autre côté du pont.
JP Gross, Société historique de Courbevoie
incroyable, ça existe toujours : photos deux et trois, lieu sinistre pour un enfant !
Bonjour ,
puis-je utilser vos photos pour les insérer sur un groupe facebook (14000 personnes) parlant d’Argenteuil.
merci de votre réponse
Réponse de admin : merci de votre intérêt pour mes photos. Je pense pouvoir les partager sur Facebook à ma façon. Cordialement.
Bonjour,
Merci à Jacques Laschet pour son commentaire et surtout pour sa promesse de revisiter ses propres photos de coucher/lever de soleil. L’expression “Soleil vert” à la fin de son commentaire m’était venue aussi à l’esprit, par une association d’idées liées simplement par le vocabulaire. Je pense que Jacques fait allusion à un film américain de 1973 dont c’est le titre. Ce titre est une traduction homophonique très aproximative en français du titre original : “Soylent green". Dans sa version originale, le titre n’a aucun rapport au Soleil. Soylent est un mot composé à partir de deux mot anglais : soy = soja et lent(il) = lentille. Les anglophones comprennent alors plus facilement qu’il s’agit d’un aliment d’autant que “green” (= vert) peut désigner aussi les légumes verts (en 2013, un industriel a osé reprendre ce nom pour un aliment de subsitution !). Plutôt que le titre original ou qu’une traduction plus ou moins littérale (sojalent ?), l’adaptation du film en français a favorisé la facilité à mettre le mot sur les lèvres des acteurs lors du doublage : Soylent / Soleil. Si vous voulez en savoir plus, et notamment pourquoi j’ai écris “osé” un peu avant, voyez la page Wikipedia qui parle de ce film: https://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert
Bien vu !
J’en fais aussi des couchers et des levers de soleil, mais pas au même moment: lorsque le soleil est juste sous l’horizon et qu’il enflamme le ciel. Je tiens aussi (sauf avec le trucophone) à préserver capteur de mon appareil qui, semble-t-il, n’apprécie ni le rayon rouge, ni le rayon vert en direct du soleil.
Je vais quand même chercher dans mes archives à tout hasard. En attendant, tu me donneras bien une peu de “soleil vert” pour le goûter ?
Embrasse ta petite-fille de ma part !
Coucou!
Tes photos sont magnifiques, comme toujours. Et les oiseaux aussi. C’est malheureux que les oiseaux aient de plus en plus de mal à survivre, tout ce qu’on peut faire est si peu…
A bientôt pour d’autres histoires,
Shu-Yun
Quelle chance! Quel joli petit couple!
Je comprends parfaitement les difficultés de capter à distance ce genre d’image. Dans notre ville nous avons commencé cette année un atlas de la biodiversité (ABC) auquel je participe très modestement. J’ai eu le plus grand mal de photographier par exemple un pouillot véloce alors que j’en avais déjà enregistré plusieurs fois le chant très mélodieux avec l’outil “BirdNet".
Amitiés,
Jacques
Bonjour,
Je vous prie de m’excuser pour l’envoi non voulu de la photo précédente appartenant à ce que j’appelle mon “cycle Tassili". Mon logiciel a cru bon de vous informer alors que je venais seulement de corriger l’emplacement de la dite photo dans la série…
Je remercie Jacques Laschet pour son commentaire, et sa photo de pointes de flèches.
Lorsque j’y suis allé randonner en 1974, le haut-plateau du Tassili des Ajjers, en Algérie, était un Parc National depuis seulement 2 ans. On ne pouvait y accéder qu’accompagné d’un guide local. Il faut dire qu’on sortait à peine d’une période de troubles dans la région. J’étais avec un groupe de 7 personnes. Notre guide targui (c’est le singulier de touaregs) nous a mis en garde contre la tentation de ramasser le moindre artefact : nous étions dans un musée à ciel ouvert… Donc je n’ai rien ramené d’autre que des photos. Un jour je compléterai les photos déjà en ligne. À vous de voir ces dernières si vous le voulez (j’ai ajouté un lien vers le début de la série).
Bonne année 2024 à toutes et tous.
Jacques
PS il n’y aura pas d’autre notification de commentaires sur cette publication.
Merci, Jacques pour ces souvenirs de voyage. Je partage avec toi cette passion pour la préhistoire, les origines…
Les photos de ce site majeur pour l’art rupestre sont très évocatrices, reste à espérer que les interprétations données par les archéologues soient correctes. Je pense que certains d’entre eux n’ont pas froid aux yeux. Mais après tout, nous pouvons aussi nous laisser emporter par les suggestions que procurent ces figures “parlantes” dessinées par les chamans de cette époque reculée, ce ne sera pas plus faux !
Je ne résiste pas à montrer aussi quelques pointes de flèches néolithiques de ma collection, retrouvées par d’autres voyageurs sur ce même site:
Bonjour “Sagot", merci pour votre visite. Ça va peut-être vous paraître bizarre, mais même quand je m’adresse à une I.A. je dis bonjour et merci.
Comment et quand s’est formé le Petit Puy-de-dôme ?
Jacky a écrit : “Il y a quelques années j’étais tombé sur une chose intriguante. C’était un sillon creusé dans la craie.[…]”
Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu dans le bois de la Bertauche une formation qui corresponde à votre description. Mais je ne suis pas *le* spécialiste de ce bois. Il faudrait demander à M Henri Cymerys, l’inventeur du dolmen de la Bertauche ! Il vit toujours à Thorigny. Cependant je peux formuler deux hypothèses. Mais d’abord il faut souligner que la végétation peut rapidement masquer des roches ou des fossés. Par exemple, lors d’une visite du site postérieure à celle au cours de laquelle j’ai fait les photos présentées dans ce billet, le dolmen était complétement caché. D’autre part, les engins des agriculteurs peuvent également bouleverser les paysages. Première hypothèse. Au sud du bois, il existait une ravine assez profonde pour qu’une habitation troglodytique y ait été établie (ravin de Fleurigny ou de Vallières, aussi connu localement comme la “ravine à Colletat", du nom des derniers occupants d’après l’historien local M Raymond Lapôtre). Cette ravine a été progressivement comblée et ne subsiste sans doute que sous forme de trace (à vérifier sur place). Il se pourrait que vous ayez vu cette trace “il y a quelques années". Seconde hypothèse au cas où votre souvenir de la localisation ne soit pas très précis. Vous pourriez avoir en mémoire une portion du fossé qui marque la limite de la forêt de Lancy (portion de la forêt domaniale de Vauluisant) située à 6 ou 7 km plus à l’Est. Un fossé en bordure d’une forêt est une façon de la protéger du “grignotage” par les zones cultivées qui l’entourent.
Bonjour, je me suis beaucoup promené dans le bois de la Bertauche
Il y a quelques années j’étais tombé sur une chose intriguante. C’était un sillon creusé dans la craie. Le passage était assez large pour qu’on y passe. En gros ça faisait comme un couloir (sans le plafond) creusé dans la craie. Est ce que ça vous dit quelque chose ? J’y suis retourné plusieurs fois pour essayer de le retrouver mais impossible.
Cordialement.