2 commentaires

Commentaire de: Jacques LASCHET [Visiteur]  
Jacques LASCHET

Merci, Jacques, pour cette leçon de musique spirituelle aux sources de la musique classique. Beaucoup de vocabulaire à apprendre auquel seuls les spécialistes sont coutumiers (j’en suis pas).

Je connais pas mal de gens qui se sont écartés, ou qui sont restés à l’écart de la religion, mais qui sont très émus à l’audition de ces chants polyphoniques qui soulèvent (encore un peu et ils pourraient léviter!).

On peut regretter quand même:
- l’exclusion des voix de femmes, même s’il y a eu a quelques audacieuses et heureuses incartades (il faut écouter le groupe Sequentia chanter les compositions médiévales de Hildegarde von Bingen)
- la rigidité des autorités religieuse pour certaines formes musicales
- ces Anglais qui, déjà, prennent le pli de ne pas faire pareil que les continentaux (mais faut-il le regretter?)

28/06/2020 @ 20:44
Commentaire de: Jac Lou [Membre]

Jacques Laschet : tu as raison, ce chapitre utilise un vocabulaire musical moins courant que celui des précédents, et sans doute un peu déroutant pour celles et ceux qui, comme moi, ont appris le peu de mots de latin qu’ils pensent connaître dans les pages roses du dictionnaire. Mais finalement ce nouveau vocabulaire est assez limité. Il n’y a que quelques mots tout au plus à assimiler et retenir. Je suis de ceux qui ont été initialement tenus à l’écart de la religion, comme tu dis, puis qui ont trouvé des raisons de garder leurs distances, et je partage ton opinion selon laquelle cela n’empêche en rien d’être ému à l’écoute de ces chants à la polyphonie encore limitée (on est encore loin des fugues de Bach). J’ai ajouté avec le plaisir de me penser iconoclaste, je l’avoue, le gymel en tierces inférieures interprété par des femmes. Je me surprends à aimer les anglais quand ils prennent le contre-pied des papes !

29/06/2020 @ 02:23


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