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La Samaritaine, rue de Rivoli -1
Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ?
Que demandent au ciel ces regrets inconstants
Que vous allez semant sur vos propres ruines,
À chaque pas du Temps ? (*)
Si vous n'avez pas encore vu les photos que je présente dans le billet "La samaritaine, rue de l'Arbre-Sec", il est encore temps de la faire avant de découvrir cette nouvelle série (*). En effet, les photos qui illustrent le présent billet ont été prises également lors d'une balade dans Paris, mais en août 2016, soit environ un an après celles déjà publiées. La série débute rue de Rivoli, là où la précédente se terminait et revient vers l'Arbre-Sec puis Rivoli en contournant l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. On peut ainsi voir comment les travaux du grand magasin parisien "La Samaritaine" ont évolué dans l'intervalle. Après la décomposition, la recomposition est en cours, toujours aussi photogénique selon moi. Comme la précédente, la publication était en attente depuis le mois d'août 2016... encore merci au confinement imposé par l'épidémie due au virus Corona nCoV-19. Une autre série de clichés, encore, réalisée postérieurement en 2019, viendra compléter la présente (si Corona n'interfère pas).
Rappelons que la Samaritaine, tout comme la "Belle-Jardinière" voisine, a été rachetée par le groupe LVMH, et fermée en 2005. Des travaux de destruction-réfection et de transformation avaient été entrepris seulement en 2013-2015 suite à des problèmes juridiques (*)
Voir aussi "La samaritaine, rue de l'Arbre-Sec" et "La Samaritaine, rue de Rivoli -2"
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5 commentaires
Très bon reportage qui témoigne de l’évolution de l’imposant chantier même si cela date.
” Vieux motard que jamais! “
D’abord ces zoomings révélant à chaque focale son lot de curiosités.
Ensuite ces photos architecturales et ce fronton emblématique.
Mention spéciale pour les deux dernières photos très artistiques.
Question: as-tu fait du redressement de perspective ou as-tu utilisé le téléobjectif p.ex dans les 5 dernières vues ?
Réponse à la question de Jacques Laschet :
D’abord merci pour ton commentaire. Je trouve comme toi que les deux dernières photos ont un petit plus que je qualifierais volontier de poétique. Mais les photos ne font que restituer ce que la ville nous montre.
Pour ce qui est des techniques j’ai utilisé une échelle double que je transporte toujours avec moi pour prendre de la hauteur :) Non, sérieusement j’ai utilisé les deux méthodes que tu mentionnes. Pour réduire la déformation de perspective (n’ayant pas de chambre grand format avec décalage de l’objectif) je me suis placé le plus loin possible et utilisé le zoom. Lorsque c’était insuffisant et que la convergence des lignes de fuite verticales était trop prononcée et donnait un effet peu esthétique - selon mon goût - j’ai appliqué un traitement en labo numérique pour corriger la perspective. Je sais, c’est à manier avec précaution et je ne suis pas pleinement satisfait pour au moins une des photos (la 4e avant dernière).
Réponse au 2ème commentaire de Jacques Laschet : en fait les “hésitations” des lignes en bordure de l’image ne sont pas dues à la correction de perspective, mais au fait que j’ai réduit assez fortement la résolution des images (on passe de ~4900 à ~1300 en résolution horizontale); je réduis ainsi le “poids” des images à afficher en pensant à celles et ceux qui, comme moi, n’ont pas (pas encore ?) une connexion rapide… merci la France, pays qui a des bombes atomiques, des avions “Rafale", des porte-avions nucléaires, des LBE (lanceurs de balles à éborgner), des menteurs à la télé, mais qui n’est pas foutu de fournir à tous ses habitants une connexion internet digne du 21e siècle ! Me.de, fallait qu’ ce soit dit.
Merci Jacques pour ta réponse.
Pour la photo qui ne te satisfait pas il aurait suffit de ne pas le dire pour ne pas avoir à le remarquer. Quand on cherche la petite bête on la trouve: en effet les lignes qui ne sont pas parallèles au cadre comme certains bords de vitres des fenêtres latérales qui semblent un peu “hésitants” par la reconstruction numérique.
Ben dis-donc ! Des vrais pros ces Jacques. Même en cherchant “la petite bête” comme dit J. Laschet je ne remarque aucun défaut de parallèlisme. Cela dit la suppression des lignes de fuite n’enlève-t-elle pas quelque chose à la poésie de l’image …
Je suis d’accord avec tous , mais je n’osais pas le signaler.
Guy l’hypocrite.
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