J'ai commencé à m'intéresser à l'informatique dans les années 1960. Bien sûr, j'ai eu très vite envie d'avoir un micro-ordinateur. J'ai satisfait cette envie dès la fin de la décennie 1970 du point de vue professionnel et c'est quelques années plus tard, au début des années 1980, que j'ai pu acquérir mon premier ordinateur personnel. J'ai suivi ensuite l'évolution de la technologie en renouvelant mes machines. Cependant j'ai toujours eu du mal à me débarrasser des machines dépassées et elles se sont accumulées dans ma cave où elles ont été rejointes par quelques ordinateurs, provenant du laboratoire où je travaillais, et que je ne pouvais me résoudre à transformer en déchets. Se sont ajoutées également des machines que ceux qui connaissaient ma manie me confiaient. Aujourd'hui il était temps d'essayer de sauver tout ce beau monde et je remercie le Musée de l'informatique d'avoir accepté de recueillir mes "antiquités".
Je reviendrai plus tard en détail, dans le blog "Mon histoire de l'informatique", sur les matériels que j'ai donnés au Musée et dont la liste figure plus bas. J'insisterai par contre un peu dès maintenant sur la machine avec laquelle j'ai travaillé au début des années 1980 et qui est sans aucun doute la machine la plus lourde (au sens propre) de celles que j'ai transférées au Musée de l'informatique. Dans la photo ci-dessous du poste d'expérimentation auquel elle appartenait, elle est malheureusement dissimulée derrière la blouse de l'expérimentateur (votre serviteur). Je n'ai pas d'autre photo de cette époque.
Un ordinateur MicroMachine 2000-1N de la société Symag (alors à Grenoble) pilotait mon poste d'expérimentation dans le laboratoire de recherche où je venais d'être recruté en 1981. Cette machine a été fonctionnelle à partir de la fin de l'année 1982. Elle comportait une carte mère avec un microprocesseur Z80-A (Zilog) à 4 MHz et 64 kB de RAM (mémoire vive); la mémoire de masse était composée de deux lecteurs de floppy (disquettes) de 8 pouces de diamètre et de 512 ko de capacité. Elle était équipée de cartes de la société Tecmar (Cleveland, Ohio, USA) pour l'acquisition de l'activité électrique des cellules nerveuses étudiées (carte de conversion Analogique - Numérique sur 16 voies en 12 bits TM-AD212) et pour la production des signaux de commande (horloges et carte Numérique - Analogique à 4 voies en 12 bits). Ces cartes étaient implantées sur le bus S-100 de la Micromachine, un standard de bus de la fin des années 1970. Un moniteur en ROM (mémoire morte) disposait des commandes nécessaires pour lancer, à partir d'un des deux lecteurs, le système d'exploitation CP/M 2.2 de Digital Research (Pacific Grove, California, USA), un autre standard de la fin des années 1970 qui allait être bientôt supplanté par le DOS de Microsoft présent sur les PC (Personnal Computer) d'IBM. Bien sûr, à part un assembleur Macro-80 et un compilateur Basic de Microsoft, les deux sous CP/M, aucun logiciel n'était fourni et de longs mois furent nécessaires avant que la machine soit productive.
À partir de la fin des années 1980, la Micromachine a été remplacée par des ordinateur compatibles IBM PC de la marque Tandon (USA) complétés par des interfaces externes de conversion A/N et N/A de type 1401 de Cambridge Electronic Design (C.E.D., Cambridge, UK). Un de ces PC, Tandon PAC 386 équipé de 2 datapack (les premiers disques dur amovibles) avec lequel j'analysais mes données expérimentales à partir de 1989 a été également sauvegardé et transféré au Musée.
Voici la liste de mes autres matériels transférés au Musée :
Les photos de cet article sont copyrightées. Tous droits réservés.
Vous êtes né(e) dans les années 1970, ou même au début des années 1980 ? Si vos parents étaient un tant soit peu "modernes" et prêts à dépenser quelques centaines de francs pour vous faire plaisir - et se faire plaisir également -, alors vous avez probablement joué avec des jeux MSX... La liste de mes titres (page suivante), vous rappellera sans doute de bons souvenirs.
Encore une autre page sur MSX. Je ne vais pas réécrire l'histoire du format MSX, d'autre le font déjà très bien (voir la page MSX sur Wikipedia ou le site obligement ou dans d'autres sites encore à chercher sur le Net). J'ai aussi déjà cité les ordinateurs MSX avec lesquels j'ai joué dans mon article sur le don de mes vieux ordinateurs au Musée de l'Informatique dont, incidemment, je n'ai aucune nouvelle :(
Pour renouer avec le plaisir.
Il existe aussi des versions, gratuites à l'heure où j'écris, d'émulateurs MSX pour 'smartphones' sous Android. Je ne les ai pas testées.
Ci-dessous, je propose le téléchargement des programme émulateur BlueMSX et fMSX en miroir de celui des auteurs. La page suivante donne la liste des cartouches de jeux que ma famille et moi avons achetées et que je détiens donc légalement.
Quelques conseils en cas de problèmes (Windows 7) :
Si vous utilisez encore Windows 7, ce système vous enverra quelques avertissements. De plus, l'aide risque de ne pas s'afficher. Cela est dû au fait que le fichier est marqué comme ayant été téléchargé, donc suspect. Il faut aller dans le dossier où vous avez décompressé le programme, et cliquer avec le bouton droit sur les fichiers. Sélectionner "Propriétés" dans le menu contextuel, puis dans le bas de la nouvelle fenêtre, cliquer sur le bouton [Débloquer] à côté de l'avertissement de sécurité.Amusez-vous bien !
Pages: 1· 2