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Mon intérêt pour les ordinateurs et secondairement pour l'informatique, découle sans doute, en partie au moins, de mes lectures d'enfance. Des revues de science-fiction ont alimenté mon imaginaire dès le milieu des années 1950. Il faut dire que je lisais tout ce qui me tombait sous la main, et que, remplaçant mon père au kiosque à journaux le jeudi ou le dimanche matin, j'avais de quoi faire. Si je me souviens bien (?) à l'époque je ne disais pas encore "BD de science-fiction" mais plutôt "illustré d'anticipation". Je me souviens bien de "ATOME KID" et j'ai oublié le nom d'un ou deux autres illustrés (peut-être MÉTÉOR ou COSMOS ou GALAXY ? Voir le site ComicsAZ) qui me paraissaient pourtant meilleurs, avec des scenarios plus solides.
Pourquoi fais-je référence à mes lectures sience-fictionnesques ? Dans ces revues, où l'aventure était à l'honneur, l'informatique n'était pas encore présente; mais on y parlait parfois de robots. On ne s'étendait évidemment pas sur les principes sous-jacents à l'activité plus ou moins indépendante de ces êtres mystérieux et potentiellement dangereux. Parfois, un aléas dans leurs aventures laissait entrevoir dans la tête de ces êtres artificiels des fils et des lampes, "circuits électroniques" de l'époque, ou même de drôles de machines qu'on qualifiait de "neutroniques" (sans doute parce que c'était déjà plus étrange qu'électronique). Les aventuriers de l'espace étaient bien aussi équipés de machines fantastiques capables de traduire les langages des extra-terrestres en temps réel. Ils utilisaient également des machines à communiquer combinant la parole à l'image. Oui, si j'ai (vous avez) aujourd'hui une telle machine dans la poche, c'était alors de la science fiction ! Il faut se souvenir que la télévision était dans sa première décennie dans le grand public. Cependant je ne me souviens pas d'un ordinateur ayant eu la vedette. D'ailleurs le mot même n'est apparu qu'en 1954 et n'a pas eu tout de suite le succès qu'il connaît aujourd'hui. Dans les revues de Science-fiction, souvent (mal) traduites de l'américain, on parlait plutôt de calculateurs (c'est à peu près tout ce dont les machines de l'époque étaient capables: calculer).