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Les virus informatiques et l'Internet
Avant-propos: la première rédaction de cet article remonte à 1998, il est donc probable que certains développements sont un peu datés. Toutefois, dans un premier temps, je le reprends intégralement, la situation n'ayant pas fondamentalement changé et le texte initial ayant sans doute un certain intérêt "historique". Je corrigerai ou compléterai ce qui a besoin de l'être à mesure de mes relectures.
"TRANSMETTRE A TOUS TES CONTACTS URGENT". Grâce à certains membres de ma famille ou certains de mes amis qui se préoccupent de ma sécurité, je reçois encore de temps en temps ce genre de message. Je réponds invariablement à l'expéditeur qu'il s'est encore une fois fait piéger et qu'il peut me retirer de sa liste d'expédition pour ce genre de message. La rédaction de cette page m'a donc été inspirée par la réception répétée d'alertes au virus sous forme d'un message circulant par courrier électronique. Au début, il y aura bientôt une quinzaine d'années, les messages étaient plutôt en anglais. On recevait par exemple : "You have GOT to read this!" (trad: Vous DEVEZ lire ceci). La menace de recevoir un message qu'il ne fallait absolument pas ouvrir parce que susceptible de transmettre un virus n'était alors qu'une simple blague ("hoax", en anglais).
Aujourd'hui il peut en aller malheureusement autrement. Cependant les messages d'alerte "bidon" continuent régulièrement à circuler. Certains des messages, dans ces temps déjà anciens, faisaient carrément la compilation de plusieurs fausses alertes du moment: "Join the crew", "Penpal greetings", "Returned or unable to deliver" (prétendument signalé comme dangereux par AOL, IBM ou même Microsoft). Les 'gros malins' qui composaient ces 'pot-pourris' (je ne peux m'empêcher de souligner le double sens de l'expression :) oubliaient : Good Times, Irina, Deeyenda, Ghost, Free Money, Eyes, Sheep, References, AOL4FREE, Hackingburgh, ou encore 'Win a Holyday', Buddylst.zip (Budweiser) ou Pokemon dont les noms tournaient en rond dans les boîtes à lettres (liste incomplète qui grandissait chaque semaine). Aujourd'hui, l'origine des messages n'est plus exclusivement anglo-américaine et on voit circuler des messages se référant à la Gendarmerie, le Ministère de l'Intérieur, la CNIL, etc. et toujours à Microsoft pour certifier une prétendue authenticité des menaces. C'est sans doute le signe que les français ont atteint un niveau suffisant de (im)maturité sur le Net. Je détaillerai plus loin les adresses des sites professionnels traitant de la question (ceux qui subsistent).
J'ai d'abord traité la réception de ces alertes à la légère, car c'est un jeu vieux comme les virus que de crier au loup "pour de rire", mais la réflexion (on devrait plus souvent réfléchir...) m'a fait voir ce que de tels messages pouvaient avoir de perturbant pour les nouveaux utilisateurs ou pour les utilisateurs peu portés sur la technique. Dans un environnement de plus en plus connecté, il convient de traiter ces menaces sérieusement, même si elles ne sont pas réelles, car il est vrai que l'imprudence d'un seul, une seule fois, peut mettre en péril le travail de nombre d'entre nous. Mais il est inutile, voire nuisible, de continuer à propager les fausses alertes. Les prétendus virus cités ci-dessus n'existent pas (du moins pour l'instant, et cette restriction doit inciter à la prudence...).
J'espère que les quelques points d'information éveloppés ci-après aideront les utilisateurs novices sur les réseaux à rester vigilants sans pourtant s'alarmer inutilement. Les plus impatients pourront se rendre directement aux conseils donnés à la rubrique "permis de naviguer".
Ce article vous est infligée par Jacques Louvel. L'auteur assume ce qu'il dit mais en contrepartie considère que les idées émises et leur formulation lui appartiennent. L'article comporte 17 pages que vous pouvez parcourir en cliquant sur un numéro de page situé en bas page ou en sélectionnant une option du menu de la page suivante.
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