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Thorigny-sur-Oreuse : les aratoires
Après le tracteur de la Société française dont les restes pathétiques m'ont intellectuellement percuté au cours d'une balade dans le village de Thorigny-sur-Oreuse, dans le Senonais, aux nord de la Bourgogne, voici quelques autres visions aigües du même environnement. Je ne propose pas, cette fois, de jouer à reconnaître ce que les photos pourraient dévoiler en les assemblant. Je vous montre simplement les éléments qui, le même jour, ont attiré mon regard dans le voisinage immédiat du tracteur et que j'ai rassemblés sous le nom : "les aratoires". À vous de voir.
Quand j'aurai ajouté que, oui, vous avez bien vu : il y a des éléments d'attelage d'outils agricoles, un soc de charue ressoudé, un siège sur une tonne, un cultivateur (ou apparenté - j'accepte d'être corrigé), un faneur (avec ses herses rotatives) et d'autres appareils bien plus tuyautés que moi sur la fonction exacte de leur mécanique, mais pas de raton-laveur, j'aurai tout dit...
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Photos réalisées le 16 juin 2001 sur la propriété de monsieur Jean Talvat dont l'accord a été recueilli lors d'une rencontre ultérieure sur les lieux du délit. Je le remercie.
Les clichés sont pris à l'aide d'un camescope numérique de la fin du vingtième siècle (1999-2000) en mode photo et comportent moins d'un million de pixels : camescope Sony DCR-PC100E; résolution 1152x864 px
Appréciation, question, commentaire ? Réagir=(clic) - merci.
2 commentaires
Merci, bien reçu Jacques
Certaines vues sont cruelles de réalisme, mais seulement (je l’espère!) pour ces objets qui semblent remisés dans un cimetière d’engins agricoles, et qui subissent les insultes du temps…
D’autres vues sont plus abstraites, rendant ainsi plus acceptable la déchéance montrée…
Je t’adresse une question qui me revient de ma propre enfance (cet enfant qui n’est plus depuis longue date me l’a renvoyée par un obscur canal mnésique), lorsque dans le champ le plus proche, qui jouxtait un cimetière (d’hommes dans ce cas), et où nous aimions jouer en bande, je pouvais déjà y voir abandonnés et condamnés à la rouille des engins similaires: à quoi pouvaient bien servir ces trous incongrus percés dans le siège métallique qui n’est pas vraiment un modèle de confort ?
Réponse à Jacques Laschet qui me demande pourquoi il y a (avait) des trous dans les sièges des engins agricoles. Jacques, je ne sais pas s’il y a de la malice belge dans ta question, ni si tu as déjà la réponse, mais cela m’interroge aussi. J’ai vu que, pour les tracteurs anciens, on peut acheter des sièges à huit ou à neuf trous. Celui de la tonne que j’ai photographié en a vingt-trois ! C’est de la dentelle !
Comme ces sièges sont en tôle et donc probablement produits par emboutissage, je ne pense pas qu’il y ait eu un souci d’économie de matière lors de la fabrication puisque les découpes sont perdues. D’autre part du point de vue du confort de l’utilisateur peut être les trous réduisent-ils le risque de glisser ? Peut-être sont-ils destinés à permettre à l’eau de ne pas s’accumuler dans la cuvette du siège quand l’engin “couche dehors” ? Ou encore ils réduisent la surface à nettoyer quand le siège a été sali par un cul-terreux ? En tout cas, un “siège” ne peut pas s’imaginer sans trou ;)
Et si les trous étaient faits dans un souci esthétique ?
Avec des sièges de tracteur…
Avec des sièges de tracteur (bis)
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