Ordinateur personnel
Le 17 Mai 2011 par Jac Lou • Réagir » • ∞ Partage »Au milieu des années 1970 je cumule 10 années de bons et loyaux services au sein de l'Education Nationale. J'ai donc rempli le contrat que j'ai signé en entrant à l'École Normale d'Instituteur (ou que mes parents on signé pour moi). Mon engagement décennal est terminé et je peux envisager d'autres avenirs. J'expliquerai ailleurs les diverses raisons qui m'incitent à aller voir si l'herbe est plus verte dans les champs d'à côté. Je prends donc un congé sans solde, connu de l'administration sous l'appellation "congé pour convenances personnelles", et je retourne à l'Université. Je continue à lire régulièrement quelques revues scientifiques généralistes. En France, il ne reste plus guère que La Recherche à offrir des informations pas trop vulgarisées. C'est une sorte de "boa de la presse d'information scientifique française" qui engloutit déjà Atomes en 1971, l'année de sa création et qui finira de 'digérer', les années suivantes, d'autres protagonistes français (Nucleus, héritier de La Revue Scientifique, Sciences Progrès Découverte, héritier de La Nature). Sont présentes également dans mes sources et ressources Science & vie, la revue centenaire, et Science & Avenir, de 34 ans sa cadette, mais avec l'ambition de toucher un plus grand nombre. Pour compléter son information technique et scientifique on doit donc aussi lire des revues de langue anglaise comme le Scientific American (pas encore traduit en Pour la Science). La Corpo des Sciences de Jussieu me permet de butiner dans d'autres publications comme La Revue du CNRS.
Le lecteur serait en droit de se demander pourquoi j'énumère ainsi les revues que je lisais. Et bien, c'est que ces revues étaient le support d'articles ou de publicités concernant l'informatique en général et les ordinateurs en particulier.
Je commence à rêver à une acquisition possible en lisant les premières publicités pour un ordinateur "personnel", MITS Altaïr, IMSAI ou Alcyane de Matra, certes de petite taille, mais dont le prix de grande taille reste très dissuasif pour un objet dont on ne voit pas encore clairement l'utilité domestique. Toutefois, c'est un des rêves que je finirai par concrétiser à la fin de la décennie '70.