Laschet a écrit “Si je peux me permettre un conseil”
Merci Jacques. Ce rappel est important. J’ai ajouté une note (signalée en rouge) qui renvoie vers un avertissement plus explicite dans une publication antérieure.
Belle tentative, surtout avec les moyens employés!
Si je peux me permettre un conseil aux autres amateurs-photographes cherchant à filmer notre astre solaire, ou même simplement le photographier, l’usage du filtre neutre indiqué dans ce post de Jacques n’est pas une “option", mais une nécessité à la fois pour atteindre une bonne exposition (fermer à fond le diaphragme ne suffirait pas!) mais aussi pour préserver le capteur, qui autrement pourrait griller…
Jacky a écrit : “Il y a quelques années j’étais tombé sur une chose intriguante. C’était un sillon creusé dans la craie.[…]”
Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu dans le bois de la Bertauche une formation qui corresponde à votre description. Mais je ne suis pas *le* spécialiste de ce bois. Il faudrait demander à M Henri Cymerys, l’inventeur du dolmen de la Bertauche ! Il vit toujours à Thorigny. Cependant je peux formuler deux hypothèses. Mais d’abord il faut souligner que la végétation peut rapidement masquer des roches ou des fossés. Par exemple, lors d’une visite du site postérieure à celle au cours de laquelle j’ai fait les photos présentées dans ce billet, le dolmen était complétement caché. D’autre part, les engins des agriculteurs peuvent également bouleverser les paysages. Première hypothèse. Au sud du bois, il existait une ravine assez profonde pour qu’une habitation troglodytique y ait été établie (ravin de Fleurigny ou de Vallières, aussi connu localement comme la “ravine à Colletat", du nom des derniers occupants d’après l’historien local M Raymond Lapôtre). Cette ravine a été progressivement comblée et ne subsiste sans doute que sous forme de trace (à vérifier sur place). Il se pourrait que vous ayez vu cette trace “il y a quelques années". Seconde hypothèse au cas où votre souvenir de la localisation ne soit pas très précis. Vous pourriez avoir en mémoire une portion du fossé qui marque la limite de la forêt de Lancy (portion de la forêt domaniale de Vauluisant) située à 6 ou 7 km plus à l’Est. Un fossé en bordure d’une forêt est une façon de la protéger du “grignotage” par les zones cultivées qui l’entourent.
Bonjour, je me suis beaucoup promené dans le bois de la Bertauche
Il y a quelques années j’étais tombé sur une chose intriguante. C’était un sillon creusé dans la craie. Le passage était assez large pour qu’on y passe. En gros ça faisait comme un couloir (sans le plafond) creusé dans la craie. Est ce que ça vous dit quelque chose ? J’y suis retourné plusieurs fois pour essayer de le retrouver mais impossible.
Cordialement.
Assez bluffant cette histoire; Il est vrai qu’on en entend beaucoup parler sur les ondes en ce moment; mais j’ai trouvé que dans ta première conversation, le robot se répétait beaucoup sur les manières d’obtenir les infos que tu cherchais sur ton ancêtre…
Bonjour Jacques,
D’abord merci d’avoir testé ce réseau de neurones pour nous… Car en fait je n’en avais pas trop envie de mon côté. Disons que c’est un outil qui peut fournir une entrée en matière inconnue, pour faire un point avant d’approfondir. Mais, dans ces deux questionnements que tu as eu le courage de faire, on apprend peu, mis à part les récentes découvertes de mutations, en effet.
Voici quelques raisons qui m’ont dissuadé :
1) J’ai entendu aux infos un professeur de l’université de Lyon s’en plaindre, car ses étudiants en ont abusé pour faire des dissertations, ou d’autres textes (même des poèmes!) et qu’il (le prof) s’avouait incapable de faire la part entre le texte d’un étudiant appliqué et celui issu de l’IA. Il souhaite que l’on développe très vite des algorithmes capables de détecter les textes issus en particulier de ChatGPT.
2) Le directeur du labo de mon épouse aurait l’information comme quoi il était possible de faire rédiger par IA tout un papier scientifique de toutes pièces, graphes, images et expériences comprises (???). Cela paraît fort inquiétant.
3) Mes amis photographes m’ont aussi montré la photo de couverture de la revue REPONSES PHOTO entièrement fabriquée par IA, et ce en réponse à la demande écrite “photographie moi un marin"; il faut bien dire que le résultat est assez bluffant [https://www.reponsesphoto.fr/a-la-une/ceci-nest-pas-une-photo-46557.html].
Allons-nous devoir ranger nos appareils au placard? Pas moi en tout cas!
Bonjour Jacques & Co,
Je suis Robokal. Je suis avec assiduité (avec beaucoup de difficulté et de plaisir) les recherches de Jacques sur l’intelligence artificielle. Intéressantes, pour la quantité de connaissances de cette “personne", mais rien ne vaut tes “conférences". On vous embrasse.
Bonjour. J’ai fait un nouvel ajout de deux images à l’article “Vie sur Mars".
* La première image, est un dessin de l’astronome Flammarion où il représente les “canaux” qu’il a cru voir sur toute la surface de la planète. C’est un planisphère donc la largeur du dessin correspond à la circonférence de Mars, soit 21300 km.
* La seconde image est à une tout autre échelle, puisqu’elle ne montre qu’environ 700m de la surface. C’est une photo prise en octobre 2020 par MRO, un satellite artificel en orbite autour de la planète Mars. Elle révèle les traces laissées par les petites tornades de poussière ("dust devils” en anglais) qui parcourent la surface.
Je sais que ces deux images comparent ce qui n’est pas comparable. Je les ai rapprochées seulement pour leur étonnante similitude graphique. Vous ne pourrez pas nier que le dessin “imaginaire” de Flammarion ressemble de façon frappante (toute différence d’échelle mise à part) à la réalité vue de près grâce à MRO.
Bonjour. J’ai ajouté deux images à l’article “Vie sur Mars” pour illustrer la différence entre les technologies des années 1860-1870, époque où Flammarion observe et dessine la planète Mars (illustration extraite de l’ouvrage de C. Flammarion “Les terres du ciel"), et les années 1990-2000 que nous avons connues (photo Nasa). Quand on a déjà regardé dans un téléscope, on sait combien ce qu’on voit est fluctuant à cause des turbulences de l’atmosphère. Je suis adminratif devant la qualité de ce que les “anciens” savaient pourtant observer et reproduire.
Les premiers explorateurs terrestres de Mars vont devoir co-évoluer avec cette gravité réduite. Ils se sentiront sûrement pousser des ailes…
Etonnant: une ressemblance indéniable entre le croquis de l’époque et le cliché actuel.
Réponse à Jacques Laschet. Oui, comme je le précise dans la légende les vues 21 à 32 sont des images d’animation. La Nasa avait fait un beau travail de préparation du “direct” en intercalant à la seconde près les animations pendant le déroulement réel du lancement. Le mot “Live” qui figure à l’écran correspond à la diffusion en temps réel des images de la réalité ou de la simulation.
Il semble que tout continue à bien se dérouler. Après le panneau solaire déployé le jour même, puis une première petite poussée de correction de trajectoire (prévue d’avance), l’antenne de communication a été également mise en position, suivie hier par la seconde correction de trajectoire. Nous sommes au 3ème jour et le déploiement du premier panneau du pare-soleil vient de commencer; le second panneau va suivre sous peu. L’ouverture complète du pare-soleil durera jusqu’au 2 janvier 2022.
Merci Jacques pour ce documentaire. Comme déjà dit je l’ai vu en direct, mais toi tu as tout enregistré et développé. J’imagine que les vues 21 à 32 sont de synthèse, malgré la mention “live” ?
Hâte de voir, peut-être dans six mois, ce que cet œil géant dans le ciel pourra “voir” aux confins de l’univers…
Merci, Jacques, pour ce reportage de la NASA.
Je vois que tu n’en perds pas une miette… ce qui me laisse à penser que ton bureau soit également bardé d’écrans de contrôle
Jacques Laschet, puisque tu aimes les courbes de Lissajous, je t’en offre une page démo piquée sur GitHub et pleine de courbes [Pour tout le monde : quelques explications wikipédiesques sur ces courbes : Cliquer !] :
Merci, Jacques
J’aime bien ce schéma des orbites, qui me font un peu penser à des courbes de Lissajous…
Merci pour cette escapade champêtre en pleine ville… Sympa les souvenirs !
Il y a quelques jours à peine, vers la fin du confinement, ma fille me disait “mon rêve c’est d’aller visiter Montréal". Je ne sais qui lui a mis cela dans la tête, mais ce n’est pas moi !
Vraiment pas farouches et grassouillets à souhait !
L’extrait d’algue que tu évoques pourrait bien être l’acide okadaïque, une autre neurotoxine que j’ai pas mal testée, en particulier à Broca. En revanche je n’ai jamais fait de dégustation de ciguë, que ce soit la petite, la grande, ou l’aquatique, et ce d’autant moins que mes connaissances en botanique sont très limitées…
Merci Jacques pour ton commentaire.
C’est vrai que, comme tu le dis “Nous vivions dangereusement !". Les “outils” utilisés pour étudier les différents modes de fonctionnement des cellules du cerveau sont souvent des poisons très puissants produits par synthèse chimique ou provenant de sources naturelles végétales ou animales, comme la tétrodotoxine extraite du poisson-globe que tu cites. J’ai également le souvenir de deux occasions où j’ai utilisé de tels poisons nouvellement caractérisés et réputés extrêmement efficaces. La première fois qu’on les utilise, on prend mille précautions et notre cerveau invente même éventuellement un certain “malaise” à la fin de l’expérimentation. Et puis ça passe … À la fin des années 1970, un collègue m’a mis en relation avec un toxicologue de Rennes, Jean Pierre Anger, qui avait eu à caractériser quelle était la substance à l’origine d’un empoisonnement accidentel. Une personne était morte après de graves troubles neurologiques, notamment des convulsions, à la suite de la consommation de ce qu’elle croyait être des carottes sauvages. Au lieu de carottes, il s’agissait en réalité de racines d’Oenanthe safranée (Oenanthe crocata). Avant de se nourrir à la façon d’un “sauvage", il vaut mieux apprendre à reconnaître les plantes ! Le toxicologue m’avait fait parvenir plusieurs extraits dont un purifié ne contenant que la molécule apparemment coupable, l’oenanthotoxine. C’est donc avec de l’appréhension et des précautions extrêmes que j’ai commencé une étude des effets de la dite molécule. Avec le collègue Patrick Chauvel, nous avons publié une description de ces effets en français dans un Compte-rendu à l’Académie des Sciences. Pour mes amis non spécialistes : une telle publication n’est pas aussi prestigieuse qu’il y paraît; publier en français est loin d’avoir la portée d’une publication en anglais dans les Comptes-rendus de l’Académie des sciences américaine (PNAS) par exemple.
J’ai poursuivi l’étude des effets de ce poison du système nerveux avec Uwe Heinemann à l’Institut Max-Planck de Psychiatrie à Munich. À mon retour en France, j’ai fait le “dealer” auprès de Jean Marc Dubois à l’École Normale Supérieure, qui a pu montrer que l’oenanthotoxine agissait en bloquant les canaux laissant passer le sodium à travers la membrane des cellules nerveuses et plus précisément en bloquant les “courants gateux” comme il disait, c’est à dire les courants de porte qui sont des courants minuscules produits par le mouvement de charges électriques portées par une portion des molécules formant le canal, située à l’entrée - la porte - du dit canal. En anglais la porte se dit “gate” d’où le jeu de mot bilingue “courants gateux” (humour de chercheur, il ne faut pas trop en attendre).
Une autre fois, une jeune biologiste marine était venue me voir pour me soumettre une toxine extraite, si je me souviens bien, des moules contaminées par une algue toxique, lors d’un de ces épisodes qui revient régulièrement en été. Cette biologiste était persuadée ressentir des symptômes après avoir travaillé à l’extraction de la toxine. Mon labo n’était pas de niveau P4, ni même P3, en fait P-rien-du-tout, mais j’ai accepté de tester la chose sur la transmission entre les cellules nerveuses du champ CA1 de l’hippocampe (précision pour les non spécialistes : il s’agit d’une structure nerveuse portant ce nom et pas de l’animal marin). Résultat négatif, y compris sur l’expérimentateur. J’étais toujours vivant et pas plus fou qu’avant. L’histoire s’est arrêtée là.