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Les voyages de Judita et Adam
Heureusement qu'un guide attendait les nouveaux arrivants slovaques à la gare de St Louis. Le chemin qui mène à leur hébergement, vers l'Est, en direction du fleuve Mississipi, est un dédale de petites rues sombres. Il faut un bon quart d'heure de marche. Le trajet se révèle pénible à cause d'une atmosphère irrespirable. En cette fin de décembre, les fumées qui s'échappent des cheminées se mêlent à l'humidité du grand fleuve dans une sorte de brouillard gris qui provoque une toux irrépressible (*). C'est déjà le soir, mais en levant la tête Adam ne voit aucune étoile dans le ciel. En fait il n'y a pas de ciel, juste un néant de brume. La Lune doit en être à son dernier quartier et elle n'est pas encore levée. Quand il découvre l'endroit où Daniel Slavik a organisé leur accueil, Adam est un peu déçu, mais il n'en dit rien.
Le 2015 rue Menard est une pension en briques rouges, de prime abord modeste, qui se révèle surpeuplée. On s'en accommode parce que c'est un lieu d'accueil provisoire pour les nouveaux arrivants slovaques. Et bon, l'essentiel n'est-il pas d'avoir un lit pour soi seul pour ce soir. On leur explique que dans certains endroits, il y a tellement de monde qu'on doit partager les lits en tenant compte des horaires de travail. Ce qui est rassurant c'est que la petite communauté dans laquelle ils arrivent est composée de slovaques. Il peuvent ainsi poser toutes les questions qui leur viennent et recevoir des réponses compréhensibles. Le problème de la langue de ce nouveau pays est repoussé à plus tard. En plus la vie commune est bien organisée. C'est une femme qui gère la pension. Elle s'occupe de presque tout avec autorité : cuisiner des repas pour les ouvriers, laver leurs vêtements, faire le ménage... Bien entendu, ces services sont rendus contre rémunération. Adam devra lui verser trois dollars chaque semaine. Si son salaire est bien d'une dizaine de dollars, comme celui dont Daniel Slavik s'est vanté, alors il pourra économiser jusqu'à sept dollars par semaine et les envoyer à sa famille. Finalement il n'avait pas vraiment de raison d'être déçu ! (*) [#]. Adam espère finalement qu'il trouvera un logement permanent tout aussi bien géré. Demain il se présentera à son employeur et le soir, il racontera son voyage et son installation dans une lettre à Judita. Mais pour l'heure, après quatre semaines de voyage en continu, il est épuisé et il s'endort sans souper.
Lubina, printemps 1906.
On est à la mi-mai 1906. Cela fait un an et demi qu'Adam est parti aux États-Unis. Katharina, la fille aînée de Judita et Adam, a maintenant quatre ans et leur fils Pavol en a déjà deux. Quant à Juditha, la petite dernière née après le départ d'Adam, elle a tout juste un an. À cette époque, la vie politique est animée en Hongrie. Il y a trois mois, en février, le parlement a été évacué manu militari puis dissout. Cet épisode a été suivi en avril par la constitution d'un gouvernement de coalition très nationaliste ne laissant aucune place aux minorités. Cependant les slovaques de Lubina sont loin de Budapest et ce n'est pas ce contexte politique hostile, mais finalement habituel, qui peut préoccuper Judita.
Ce qui tracasse Judita, c'est que son homme est parti. Loin. Elle n'a reçu sa première lettre que deux mois après son départ ! Dans l'attente, sans nouvelles, Judita était folle d'inquiétude. Les voisins avaient beau lui dire que c'était normal, que l'Amérique c'était très loin, elle imaginait qu'un drame s'était produit. Cette première lettre fut donc un réel soulagement, un apaisement ! Ainsi donc, lorsqu'elle lui écrit, il faut compter un mois avant que la lettre ne parvienne à Adam et autant pour que sa réponse arrive en retour à Lubina. Sans compter qu'Adam n'est pas très ami avec l'écriture. Oh, il répond toujours aux lettres qu'il reçoit, mais il lui faut du temps pour laisser mûrir sa réponse... Depuis qu'Adam est parti, ce ne sont finalement que cinq échanges de courriers à travers lesquels ils ont pu vraiment se répondre, même si Judita, elle, a écrit plus souvent. Dans les deux derniers échanges, ils se sont mis d'accord. Ou plutôt Judita s'est laissée convaincre. Elle doit venir rejoindre Adam à Saint-Louis, en Amérique, au moins pour le temps d'une visite. Et puis ce serait plus facile pour discuter de l'avenir. Dans sa dernière lettre, arrivée il y a quelques jours, Adam confirme les détails du voyage qu'il a vécu de façon à bien préparer Judita à ce qui l'attend.
À la fin de la lettre, il mentionne un grand tremblement de terre qui a détruit, le 18 avril dernier, une ville nommée San Francisco en Californie. Et il recommande bien de ne pas s'inquiéter. Mais comme Judita ne sait pas bien où est la Californie par rapport à Saint-Louis, là où se trouve Adam, elle ne peut s'empêcher de craindre pour lui. Si les lettres contiennent des détails inquiétants, alors comment ne pas imaginer que des dangers menacent son mari, et que ce dernier lui cache peut-être le pire ? L'éloignement et ce voyage à venir ne sont pas sans créer bien des soucis à Judita.
En bonne fille de la campagne, Judita a remarqué, tout au long de ces dernières semaines, le ciel inhabituellement terne et les couchers de soleil rougeoyants. Il y a une semaine, la Lune était pleine et même son visage était brouillé. Elle ne connaît pas la raison de cette atmosphère un peu angoissante, mais, au moment où elle doit partir, elle l'interprète comme un mauvais présage. Tout le monde lui dit qu'elle a de la chance; que son voyage va bien se passer...
Mais même cet empressement à la rassurer lui semble suspect. Judita se dit que les cieux sont en colère ! Mais contre qui ? Ses inquiétudes auraient peut-être été moindres si elle avait su que ces manifestations étranges sont le résultat d'une grosse éruption du Vésuve du 1er au 22 avril qui a détruit partiellement les villages de Boscotrecase, Ottaviano et San Giuseppe, faisant 105 morts (2) (2b). Le volcan a envoyé des poussières volcaniques si haut dans le ciel qu'elles se sont répandues un peu partout en Europe, obscurcissant les cieux.
Et il y a un souci encore plus grand et surtout plus terre-à-terre. Il a bien fallu que la petite Juditha accepte le sevrage que sa mère lui a imposé. Bien que cela lui fende le coeur, Judita va devoir laisser Katharina, Pavol et Juditha à la garde des vieux (*) à Lubina. Ce n'est pas qu'elle manque de confiance, mais les parents sont déjà bien fatigués et affaiblis par les privations... Faire le voyage seule vers la ville de Saint-Louis au Missouri n'est pas sans ajouter une appréhension à ses inquiétudes. Enfin, "seule" ne décrit pas vraiment la situation puisque plusieurs autres habitants du village seront du voyage. Il n'est bien sûr pas question de rester longtemps avec Adam. Elle ne fera qu'un aller-retour. Juste le temps de réconforter son mari à qui elle manque et qui lui manque également. D'ailleurs, Adam n'a envisagé à aucun moment que les enfants accompagnent leur mère.
Dans trois jours, jeudi prochain, Judita va partir. En attendant, mère poule cajole ses petits. Au coucher elle leur explique qu'ils vont devoir être sages avec leurs grands-parents parce qu'elle doit s'absenter quelques temps. "Mais oui, c'est promis, je reviendrai bientôt. Mais non, il n'y a pas de danger que je reste prisonnière. L'Amérique est un pays civilisé où les gens sont riches. Ils ne retiennent pas les visiteurs. Il faut bien aller s'occuper un peu de papa qui est si seul. Oui, il reviendra aussi. Un peu plus tard". Pour les enfants "papa" est un personnage un peu mystérieux qui possède des pouvoirs, comme celui de les surveiller de loin, ou celui de rendre maman joyeuse en lui envoyant des enveloppes. Pavol ne comprend peut-être pas tout et il est serein. Mais Katharina se met à pleurer en silence. Judita commence à chanter doucement la berceuse qu'elle adore, Teče voda, pour tenter de la consoler. Et elle se met à pleurer également. Il faut dire que la berceuse raconte une histoire de séparation forcée entre deux amoureux au pays des Carpates blanches... Écoutez.
J'ai entendu pour la première fois Teče voda cinquante-six ans plus tard, de la bouche même de Katharina, ma tante. C'était au cours d'une visite que mon frère et moi lui rendions. Plutôt que "visite" je pourrais même employer le terme "expédition". On était en pleine "Guerre froide" et nos parents avaient dû préparer, pour deux adolescents voyageant seuls, le franchissement du "Rideau de fer". Cela n'avait pas été sans complications administratives pour établir une autorisation de sortie du territoire et des passeports pour deux mineurs que leurs parents expédiaient en pays communiste. Puis, surtout, il avait fallu au moins deux longues journées passées à un mois d'intervalle au consulat de Tchéco-Slovaquie, rue Bonaparte à Paris, avant de se voir délivrer des visas d'entrée dans ce pays sous tutelle soviétique. Les visas n'étaient valables que trois mois. Et pour couronner le tout, on avait dû convertir l'argent que nous emportions en Couronnes Tuzex, de l'argent pour touristes, des sortes de bons d'achat qui permettaient d'accéder à des boutiques réservées devant lesquelles les habitants ne pouvaient que rêver en serrant dans leur poing leurs Couronnes tchéco-slovaques. Les plus débrouillards pouvaient cependant espérer réaliser leurs rêves en nous achetant des Couronnes Tuzex à au moins cinq fois leur valeur faciale. Le "marché noir" est l'autre face (noire) des restrictions. Notre tante Katharina et son mari Štefan habitaient à Košice (lire Kochitsé), loin à l'Est du pays à seulement 90 km de l'Ukraine, et à 20 km de la frontière hongroise au Sud et 100 km de la polonaise au Nord. Ils y avaient tenu une boutique de chaussures, autrefois, avant qu'elle soit nationalisée comme tout le reste quand les communistes les eurent "libérés".
Quelques temps après notre arrivée, une fois satisfaite l'obligation de se faire enregistrer par le bureau de police local, ils nous conduisirent dans leur škoda vers Lubina, à l'autre bout du pays, à l'Ouest, tout en nous faisant visiter le pays. Des crevaisons, réparées sur le bord de la route, égayaient de temps à autre le voyage et faisaient oublier sa durée. Le ressenti de la longueur du trajet était d'autant plus vif que les échanges étaient difficiles à cause de la barrière de langue. Notre oncle Štefan avait bien appris un peu de français quand le couple avait émigré temporairement en France dans les années 1920, mais il ne lui en restait vraiment que des bribes. Sans doute pour rompre le silence - tout relatif à cause du bruit de l'auto - Katharina avait commencé à chanter Teče voda. Son mari s'était joint à elle, à contre-voix, dans un très beau duo. À notre retour en France, j'ai tenté de fredonner pour notre mère l'air chanté par sa soeur. Malgré le côté très approximatif de mon souvenir mélodique, ma mère reconnut Tétché voda. Je ne me souviens pas qu'elle nous l'ait chanté lorsque nous étions petits. D'ailleurs, notre mère avait semble-t-il à coeur de faire de ses enfants de parfaits petits français. Ce n'est qu'à l'école en remplissant une fiche de renseignements en début d'année scolaire que j'ai un jour réalisé qu'elle n'était pas née française.
Pavol qui n'a décidément pas très envie de dormir interrompt soudain sa mère. "Dievča, dievča! mamička". Il réclame fort à propos une autre chanson beaucoup plus gaie. Finalement Judita n'est pas fâchée de faire oublier son moment de tristesse. Elle s'exécute, bien que la chanson réclamée par Pavol, l'histoire d'une fille - une 'dievča' - qui donne un rendez-vous à son galant le soir "dans le jardin, sous le pommier sur le banc", ne soit pas appropriée comme berceuse ! (*) Jugez vous-même en l'écoutant.
Une fois les enfants apaisés, Judita se rassure en se disant que, par bonheur, elle ne part pas seule.
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19 commentaires
Hâte de lire la suite de cette comédie romantique: c’est mon côté midinette ! mais belle découverte des mœurs et du Folklore de la région et de l’époque.
Merci, Jacques, pour cette biographie vivante, qui m’a rendu presque présent auprès de ces personnes qui me sont inconnues. Tu as de très bons souvenirs d’enfance: cette exploration d’armoire a dû te marquer. Dommage pour la destruction de cette jolie robe de mariée!
Je me rappelle aussi que tu m’as dit, il y a quelques années, les difficultés de faire ta généalogie maternelle. Question: est-ce que depuis les actes ont pu être mis en ligne?
Merci, enfin je vais connaître un peu l’histoire de Maman. Déjà j’ai appris l’histoire de la robe de mariée
Je me souviens de cette armoire située dans la petite chambre toute en longueur côté droit de la maison en bois.
Une armoire immense dans mon souvenir, en bois verni de couleur sombre mais pas d’y avoir fouiné. Elle était toujours fermée.
C’est une véritable épopée que tu nous contes là !
Jacques Laschet disait : “tu m’as dit […] les difficultés de faire ta généalogie maternelle. Question: est-ce que depuis les actes ont pu être mis en ligne?”
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Ma réponse : Les pages que je publie sont justement des éléments de ma généalogie maternelle. Les registres des églises de Slovaquie ont été numérisés et mis en ligne par les Mormons. Comme tu peux voir, j’ai trouvé les actes de mes grands-parents Judita et Adam, ainsi que des traces écrites de leurs déplacements (voir dans la suite). Pour les générations plus anciennes, cela se complique à cause du manque de précision des infos des registres : diminutifs au lieu des prénoms, changement de la graphie quand le scripteur change, passage du slovaque au hongrois puis au latin… Mais globalement, je suis certain de l’origine paysanne pauvre de ma famille du côté maternel. C’est tout à fait “raccord” avec l’origine paysanne pauvre de ma famille bas-normande du côté paternel.
Merci, Jacques, pour ta réponse. Pour mes propres recherches généalogiques au niveau des registres paroissiaux je rencontre, comme toi, de nombreux obstacles: manque de détail sur l’identité et les origines des parents, homonymie, langues, graphies etc. Le registre de l’état civil a été mis en place dans ma région natale vers 1796, faisant suite au rattachement en 1794 à la République Française, ce qui a bien réduit la plupart des difficultés, même si au début il demeure encore des imprécisions, comme l’âge estimé sur acte, voire parfois des erreurs d’identité, qui iront en diminuant dans la seconde moitié du 19ème.
De mon point de vue, non plus, aucune branche ne mérite d’être négligée, qu’elle soit maternelle ou paysanne pauvre. Ces petites gens qui nous ont précédé gagnent tous à être connus autant que possible, puisqu’ils sont les racines de ce que nous sommes… Et donc je constate que tu fais un travail très approfondi dans ce cadre, un exemple à imiter!
Si je comprends bien le système ressemble à de l’esclavage consenti !
À propos des voyages en train…
La gare d’Anvers-Central est une merveille architecturale, que j’ai visitée plusieurs fois. Mais ces voyageurs de la 3ème classe passés au vinaigre et au benzène, vraiment ?!
Moi qui n’ai jamais posé les pieds sur le continent américain, je suis admirative de ces migrants qui ont eu l’audace et l’énergie nécessaires pour traverser toutes ces épreuves à l’époque (d’autres migrants ont le même courage aujourd’hui avec souvent des drames à la clé).
Bonjour.
Jean-Claude a écrit “… le système ressemble à de l’esclavage consenti". Ma réponse : Je ne vois pas bien à quel système tu penses ? S’il s’agit du “système” qui consiste à faire venir des migrants pour travailler, alors j’entrevois deux réponses possibles : 1/ nos pauvres paysans consentent à émigrer contre la garantie d’un salaire décent et on peut considérer que le travail les libère. 2/ comme tous les ouvriers, ces migrants ne choisissent pas vraiment leur travail, mais par nécessité ils louent leurs bras à un employeur qui fixe les règle. En ce sens, le travail les asservit.
Jacques Laschet a écrit : “… ces voyageurs de la 3ème classe passés au vinaigre et au benzène, vraiment ?!". Ma réponse : Si tu t’inquiètes pour la réputation de ton pays, je te rassure, comme je le précise ces traitements sont délivrés sous la responsabilité des compagnies maritimes à la demande des autorités américaines. Le gouvernement belge a refusé de s’en mêler. Plus généralement, tout ce que je rapporte provient de sources que je considère fiables. En l’occurrence, ta remarque m’a conduit à corriger le terme “benzène” en *benzine* (ce n’est pas la même chose). Il est possible que l’auteur initial (anglophone) n’ait eu qu’une connaissance sommaire de la chimie (ou de l’orthographe) ? Quant au vinaigre, je ne vois rien de choquant. Quand j’étais enfant (écolier), ma mère me rinçait la tête au vinaigre.
Merci, Jacques pour ces précisions. Loin de moi de mettre en cause tes sources. Mais, comme toi, je pense qu’il y a une mauvaise traduction. En allemand Benzin=essence, et en néerlandais, benzin=benzine et benzine=essence. Dans tous les cas il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures de type alcane, et pas du tout l’hydrocarbure aromatique (au sens chimique) benzène qui est beaucoup plus toxique et très cancérogène. De nos jours l’huile de paraffine est encore utilisée, avec d’autres produits, comme anti-pou. En revanche, je n’ai rien à redire sur l’usage du vinaigre en friction.
Hello frère, merci pour le souvenir de ce voyage épique [en page 6, note de l’admin], mais tu as oublié de parler des nombreuses crevaisons subies durant le trajet où notre oncle y est allé de la rustine et de la pompe pour réparer ces ennuis. Car à cette époque pas de station service à l’horizon.
Coucou, et bien cette fois ci les larmes me sont venues en entendant la chanson tece voda tece. Je revois maman me la chanter.
Merci impatient de lire la suite. Un voile d’ombre se leve enfin sur l histoire américaine de la famille.
Je partagerai avec les petits.
Bise
Toujours aussi passionnant et très documenté; merci.
Merci pour ce nouveau chapitre. Juste un commentaire il est difficile de parler d’identité nationale slovaque dans le contexte pré WWI - le concept d’empire était très mouvant et je ne suis pas sûr que mes arrières grand-parents ayent fait la distinction entre ce qui est aujourd’hui la Slovaquie, l’Ukraine de l’ouest ou même la Hongrie. Il en est de même pour le terme slave qui englobe les russes et les slaves du sud (serbes croates etc)… À voir la dénomination exacte que tu as retrouvée dans les courriers originaux.
Merci Gregory pour ta lecture critique. Je ne pensais pas avoir parlé d’identité *nationale* slovaque. J’ai relu rapidement les pages publiées et je n’ai pas trouvé d’endroit où j’ai pu “déraper” ? J’ai prévu de tenter de justifier ce que j’ai raconté jusqu’ici, dans la dernière page (à paraître), mais tes remarques me font un peu anticiper. Je n’ai pour source familiale rien d’autre qu’un livre de messe que j’ai présenté ailleurs dans la partie “Généalogie” de ce site. Ses pages de garde n’apportent que des dates de naissance manuscrites et quelques enluminures. Dans les pages 4, 5 et 7 de la présente publication je montre des extraits des registres d’immigration aux USA qui stipulent que nos aïeuls Judita et Adam sont de nationalité hongroise et de “race” ou ethnie slovaque. Je me suis appuyé sur ces faits pour leur “inventer” un état d’esprit. Pour ma part, je ne doute pas que mes grands parents aient été conscients de leur place dans l’Europe de 1900. Mais je n’ai évidemment et malheureusement aucune preuve à te produire.
Voyage
Très intéressant la vie de tes ancêtres…….on se laisse emporter dans un tourbillon et on voyage avec eux.
Merci……
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